Les échos en provenance de la Commission électorale indépendante (CEI) renseignent que, depuis le début des opérations de révision du fichier, quelque 209.000 nouvelles cartes d’électeurs ont été délivrées jusqu’au 28 juin 2009. Ce qui fait dire à Mme Rose Kambere Kavira , rapporteuse adjointe de la CEI, que les opérations vont « bon train », malgré quelques problèmes logistiques. Par ailleurs, interpellation est faite aux partis politiques qui tardent à accréditer leurs témoins.
Les échos en provenance de la Commission électorale indépendante (CEI) renseignent que, depuis le début des opérations de révision du fichier, quelque 209.000 nouvelles cartes d’électeurs ont été délivrées jusqu’au 28 juin 2009. Ce qui fait dire à Mme Rose Kambere Kavira , rapporteuse adjointe de la CEI, que les opérations vont « bon train », malgré quelques problèmes logistiques. Par ailleurs, interpellation est faite aux partis politiques qui tardent à accréditer leurs témoins.
A un mois de la fin des opérations de révision du fichier électoral dans la ville de Kinshasa, la CEI constate une faible participation féminine. Et toujours selon cette institution, seulement 30% de nouveaux inscrits sont des femmes. « Ceci est dû principalement à un manque de sensibilisation de la part des acteurs non étatiques », explique Mme Kambere. Espérons qu’avec le travail de sensibilisation que continuent à mener les Eglises, la CEI pourra se déclarer satisfaite de la révision du fichier électoral considérée comme premier pas vers les élections urbaines, locales et municipales.
Comme on le sait, c’est le 2 août 2009 que se termineront les opérations de révision du fichier électoral dans la ville de Kinshasa. Si, d’une part, on évoque quelques problèmes logistiques, de l’autre, on s’interroge sur l’absence de témoins des partis politiques. Et pourtant, en date du 30 mai 2009, la Commission électorale indépendante (CEI) avait, sous la signature de son rapporteur, Dieudonné Mirimo Mulongo, publié un communiqué de presse relatif aux procédures d’accréditation des témoins, observateurs et journalistes pour la révision du fichier électoral. Et cela, conformément aux dispositions de la loi électorale (articles 37 et 45) et de ses mesures d’application (articles 55 et 68).
La présence des témoins de candidats ayant pour but d’assurer la transparence des opérations électorales, chaque parti politique légalement constitué a le droit de désigner un témoin titulaire et un suppléant par centre d’inscription pour suivre ces opérations. Les témoins ont le droit d’être présents dans les centres d’inscription, de surveiller toutes les opérations électorales, de bénéficier de la sécurité et de la protection des pouvoirs publics pendant toute la durée des opérations, de faire les observations ou dénoncer toutes formes d’irrégularités sur la loi portant identification et enrôlement des électeurs ainsi que des mesures d’application et en exiger au besoin, leur mention au procès-verbal, contresigner les procès-verbaux des opérations de révision du fichier électoral s’ils le désirent, de bénéficier d’un traitement neutre, équitable et impartial pendant toute la durée des opérations.
HALTE A LA CONTESTATION
Malgré toutes ces dispositions prises par la CEI pour éviter toute contestation, les partis politiques semblent dormir sur leurs lauriers. Car, nous apprenons que les témoins des partis politiques sont invisibles dans les centres d’inscription, à part ceux de l’UDPS, du PPRD, du MLC et du Palu. Ils sont à compter sur le bout des doigts ces partis politiques qui prennent conscience de l’importance de prochaines échéances électorales.
L’absence injustifiée des témoins de partis politiques dans des centres d’inscription risque de replonger la RDC dans la situation des élections de 2006. Rappelons-nous seulement les contestations enregistrées lors de la proclamation des résultats électoraux. Que des dossiers les cours et tribunaux n’ont-ils pas examinés à ce propos ! Et pourtant, comme il en sera le cas prochainement, les partis politiques avaient la latitude de désigner des témoins dans des bureaux de vote. Certains s’étaient conformés, d’autres pas encore. Les partis politiques doivent donc se réveiller de leur torpeur pour éviter les contestations d’hier et accepter les listes électorales provisoires qui seront publiées au lendemain de la date du 5 août 2009.
Source : le potenteil Web