SYNCASS

Q/ Que ce qui fait la force des syndicats des pays anglophones par rapport aux syndicats de pays francophones ? 

Les syndicats des pays anglophones semblent être mieux organisés et structurés, ils remportent beaucoup plus des résultats comparativement aux syndicats de pays francophones où il ya diversité de petits groupes syndicaux ce qui donne un impact négatif par rapport aux résultats attendus par les travailleurs. Même si les syndicats des pays francophones se sont impliqués dans les enjeux politiques comme la question de la décolonisation on pourrait penser qu’ils étaient mieux organisés par rapport aux anglophones, ce qui n’est pas vraiment le cas. 

Q/ Pourtant il y a eu une participation très longue et très dure de ces mouvements syndicaux à la lutte contre la colonisation, est ce que ce choix de s’allier à des partis politique est une obligation pour exister entant que syndicat en Afrique ?

Non! Cela n’est pas du tout une obligation car en Afrique, il ya des syndicats plus au moins autonomes évidement il y a d’autres syndicats qui ont fait le choix de s’inféoder aux partis politiques de l’opposition comme il ya aussi des syndicats qui se revendiquent comme faisant parti du pouvoir et participe à la gestion du pays, c’est ce qui créer le clivage entre les syndicats dits autonomes et les syndicats qui participent à la gestion directe du pays. 

Q/ Officiellement le droit de grève est reconnu par les constitutions de plus parts des pays le droit de manifester, mais pourquoi cette liberté de réunion ou de mouvement est souvent bafoué ? 

Comment justement arriver à organiser des luttes avec tant des contraintes ? 

Théoriquement tout cela est garantis par la constitution et par les conventions internationales mais la faisabilité dépend du niveau démocratique de chaque pays et du contexte politique, souvent les politiques accusent les syndicats d’être l’anti-chambre de l’opposition. 

Q/Comment avancer les droit de travailleurs quand la majorité est dans le secteur informel le cas de l’Afrique, cela ne fragilise t il pas les syndicats parce qu’il de moins à moins des salariés dans le pays?

C’est vrai que le secteur informel est très présent en Afrique mais par définition, il ne pas aussi structuré même si il y a des mots de grève qui soient respectés, mais la manifestation de ce secteur est souvent très brutale ce qui fait craindre le pouvoir alors que le moyens de syndicat est beaucoup plus soft. 

Q/ On a l’impression que le pouvoir craint beaucoup plus le secteur informe que l’opposition tout simplement parce qu’il est habitué avec cette dernière plutôt que les crises que le secteur informel crée? 

Tout justement parce que les syndicats est trop proche de la population que le parti politique, en plus ceux qui sont à l’opposition aujourd’hui demain en ayant le pouvoir, ils deviennent directement le cible du syndicat c’est ce qui fait la différence entre le syndicat et la politique. 

Q/ Quel bilan aujourd’hui est ce que les syndicats sont plus fort ou moins fort par rapport aux années d’indépendance ?

 Aujourd’hui il y a la surabondance des syndicats or quand il ya multiplicité la qualité diminue la qualité des revendications et la véritable capacité de changer les choses perd même son sens, ajouter à cela la violence comme moyen de revendiquer cela ne fait pas avancer le mouvement syndical, il ya certainement recule. Parce qu’on il n ya pas d’avancement on revient sur les mêmes sujets chaque fois, l’amélioration des condition de travail, l’accès à l’éducation, les bourses etc.. 

Alors qu’ailleurs ces sujets sont dépassés, donc bref le bilan des syndicats penche du coté négatif par rapport aux années d’indécence.