Pour cette plate-forme, la lenteur dans l’examen de la loi électorale et les écueils observés dans la révision du fichier électoral nécessitent des concertations générales entre parties intéressées en vue de sauver le processus électoral lui-même
«Agir pour des élections transparentes et apaisées», une plate-forme, dont la Linelit (Ligue nationale pour les élections libres et transparentes) est membre, a publié, mercredi 1er juin 2011, à Kinshasa, une analyse du processus électoral en cours en RDC. Pour cette plate-forme, la lenteur dans l’examen de la loi électorale et les écueils observés dans la révision du fichier électoral nécessitent des concertations générales entre parties intéressées en vue de sauver le processus électoral lui-même.Jérôme Bonso, secrétaire de «Agir pour des élections transparentes et apaisées» et président de la Linelit a explicité la pensée de la plate-forme.
Par rapport au délai imparti aux sept provinces qui restaient pour la révision du fichier électoral, il faudrait, estime cet activiste des droits de l’homme, augmenter le nombre des kits, multiplier le nombre des centres d’inscriptions en vue de réduire la distance à parcourir par la population.
Jérôme Bonso et sa plate-forme estiment aussi que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait professionnaliser son personnel et s’impliquer dans la mobilisation des moyens financiers, matériels et humains.
C’est de cette manière que le calendrier électoral, du reste contraignant, pourrait ne pas connaître «un glissement», préviennent-ils.
Le premier «couac» de ce calendrier, selon le président de la Linelit, c’est le non respect de la date à laquelle devait être publiée la loi électorale.
C’était le 31 mai 2011.
«Aujourd’hui nous sommes le 1er juin, le projet de la loi électorale se trouve encore au Parlement. C’est déjà un retard, nous avons des craintes que les élections ne puissent pas se tenir dans les délais», a-t-il relevé.
Pour «récupérer» la situation, il faut impliquer toutes les parties prenantes au processus électoral à travers des concertations générales, conclut-on à la plate-forme «Agir pour des élections transparentes et apaisées.
Cette plate-forme rejoint ainsi l’ONG International Cris Group (ICG) et des personnalités politiques congolaises qui ont appelé à des concertations préélectorales en RDC.