SYNAPOSTEL

La corruption fait son chemin

Le Tchad a une note moyenne de 1,8/10 et est classé 172è sur 179 pays. C’est l’occasion où les mauvais élèves récoltent ce qu’ils ont semé>>>

Décidément, les Chefs d’Etat de l’Afrique subsaharienne ne se préoccupent plus de des différents rapports sur les violations des Droits de l’Homme et de la mauvaise gouvernance que produisent chaque année les ONGS et autres Institutions.

Selon le rapport 2009 de Transparency International, l’Afrique Subsaharienne est à la traine des autres continents, car sur les 48 pays africains, 31 d’entre eux ont une note inférieure à 3 sur 10. Cette situation, selon Amnesty, est due à la corruption généralisée dans ces pays. Mais là où le bât blesse, c’est que depuis 1995 où le rapport est produit chaque année, certains pays ne cherchent pas à améliorer leur performance, c’est-à-dire, leur gouvernance pour rejoindre les autres.

Transparency International déplore le cas du Tchad, de l’Angola, du Soudan, de la RDC et de la Guinée Equatoriale qui disposent d’énormes ressources naturelles mais qui ne profitent pas à ces pays pour le développement, elles permettent plutôt aux régimes au pouvoir de s’enrichir alors que les populations croupissent dans la misère.

En consultant le tableau de classement de Amnesty, des pays allant de ceux qui sont les moins corrompus de la planète, il ressort que sur 179 Etats, seuls 49 évalués ont la moyenne, c’est-à-dire qui ont une note égale ou supérieure à 05 sur 10 et donc, ne font pas partie des pays les plus corrompus. Tandis que les 130 pays restants ayant obtenu des notes inférieures à 5, font partie des pays les plus corrompus de la planète.

S’agissant du Tchad, cela n’étonne personne qu’il soit classé parmi les pays les plus corrompus du monde. Car l’argent du pétrole qui devrait permettre de lutter contre la pauvreté est utilisé pour l’achat des armes. Le Gouvernement Tchadien justifie cet état de chose à chaque occasion qui se présente que l’argent des ressources pétrolières sert à acquérir des armes pour défendre les Institutions de la République.