25 876 dossiers, toutes catégories confondues, sont en instance d’intégration au niveau de la Fonction Publique, alors que les autorisations budgétaires n’ont prévu qu’un quota de 2 400>>>
C’est donc moins de 10 % des dossiers en instance d’intégration sont prévus dans le budget 2009. Entre-temps, mêmes les jeunes diplômés, admis par voie de concours dans les écoles ou instituts de formations professionnels étatiques ou sous régionaux, se plaignent pour leur intégration dans la Fonction Publique.
En chômage, plusieurs années après leurs formations, certains las d’attendre, commencent par perdre espoir.
Ainsi, des lauréats de l’institut agronomique de Sarh, des Ecoles Normales d’instituteurs bacheliers (ENIB), de l’Ecole Nationale de la Santé, de l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM), de l’Ecole inter-états des Douanes de la CEMAC de Bangui, de l’Ecole d’Agriculture de Bâ-Illi, entre autres sont dans la même situation.
« l’Etat débloque chaque année des MOYENS COLOSSAUX pour notre formation et nous ne sommes pas utilisés. Pourquoi organiser même des concours, chaque année, si l’on n’arrive même pas à recruter ceux qui déjà disponibles ? » s’interroge un jeune diplômé à bout de patience.
D’après une source proche de l’ENAM, les lauréats de cette Ecole auraient prévu de faire un sit-in devant le Ministère de la Fonction Publique et du Travail pour exprimer leur mécontentement.
Selon le Secrétaire Général du Ministère de la Fonction Publique, M. ABDOULAYE ABAKAR, son département ne fait qu’exécuter ce qui est prévu dans le budget de l’Etat. Chaque Ministère planifie ses besoins et les envoie à la Fonction Publique. C’est au vu des besoins exprimés par chaque département ministériel que le Ministère de la Fonction Publique procède à la sélection des dossiers qui se trouvent à son niveau.
Le SG de la Fonction Publique reconnait que les besoins sont là, mais il faut savoir les planifier. Il précise aussi que, au lieu de laisser son département recruter sur la base des dossiers qui se trouvent à son niveau, certains ministères envoient d’autres dossiers et demandent, directement à la Fonction Publique de procéder au recrutement, conclut Monsieur ABDOULAYE ABAKAR