Aux mots d’ordre lancés par la Section Départementale du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) de Sarh, 3è ville située au Sud - Est du pays, les ménages ont répondu OUI
L’opération « tintamarre ou cris des marmites » consiste à taper fort sur toutes les ferrailles (y compris les ustensiles de cuisine de manière à provoquer un vacarme assourdissant dans toute la ville pendant une heure (de 07 h à 08 heures).
Elle consiste également à refuser de consommer du thé, de l’alcool et autres denrées importées dont les prix ont flambés ces derniers. Tout le monde dans la ville de Sarh doit refuser d’utiliser les engins à moteur, donc de ne pas acheter du carburant, etc.
La population de Sarh (zone de production du sucre) estime anormal que le paquet de sucre de 1 kg, vendu à N’Djaména à 750 F, se vend sur le marché Sarois à 900 F, voire 1 000 F.
Cette opération qui durera trois jours (21, 22, et 23 janvier 2009) est un signal fort à l’endroit du gouvernement sensé entendre les cris de douleur de la population dont il a la charge.
Les autres localités du pays emboiteront certainement les pas de la ville de Sarh.
« Il est difficile de comprendre qu’un Gouvernement responsable puisse créer des situations somme toute anti sociales mettant en péril la vie des citoyens », s’est écriée l’Union des Syndicats du Tchad (UST).