CÔTE D'IVOIRE: CRISE POSTE ÉLECTORAL
Et c'est repartit, entre coups de canons et bombes lacrymogènes!
La crise née au terme du deuxième tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est montée d'un cran. Jeudi 16 décembre 2010, à l'appel de Guillaume Soro, premier ministre de Allassane Ouattara (l'un des présidents proclamés par la CEI), les partisans du RHDP sont descendus dans les rues, et le pays s'est à nouveau embrasé.
17-12-2010 La Côte d'Ivoire, a renoué, jeudi 16 décembre 2010 avec les coups de canons et les gaz lacrymogènes. Cela à l'appel de Guillaume Soro, qui a demander à tous les partisans d'Allassane Ouattara de marcher sur la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) pour y installer le directeur général nommé par leur leader. La RTI est tenue par les hommes de Laurent GBAGBO (président proclamé par le conseil constitutionnel).
L'initiative du camp Ouattara a été contrarié par les Forces de l'ordre déployés à tous les endroits stratégiques du District d'Abidjan et qui ont empêché la progression des manifestants vers la RTI en les dispersant souvent à coups de gaz lacrymogènes ou de tirs à balles réelles.
Du coté du Golf Hôtel, la tentative du gouvernement de ouattara de se rendre à la RTI a été stoppée par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) loyales à Laurent GBAGBO. Cela a entraîné des échanges de tirs nourris à l'arme lourde et légère entre éléments des FDS et FAFN (ex-rebellion reconnaissant Allassane Ouattara comme président).
Ainsi, la prise de RTI par le camp Ouattara aura échoué mais aura laissé un bilan d'au moins 08 morts et plusieurs blessés et paralysée Abidjan et plusieurs villes de l'intérieur du pays.
