Certaines personnes, pour exprimer leur joie à l’annonce de la fête, font des tirs nourris d’armes à feu dans la nuit du 29 au 30 septembre 2008.
Ces tirs inhabituels paniquent les habitants de N’Djaména. Certains ont failli fuir, prenant la concentration et l’insistance des tirs pour une attaque ou infiltration des rebelles à N’Djaména. Il y en a qui commencent à se rappeler déjà des images des combats des 02 et 03 février 2008.
Dès la rupture du jeûne de ce lundi 30 septembre 2008, quelques personnes, suivies quelquefois par les enfants, arme à la main, se mettent dans les rues pour vider des chargeurs entiers. Un habitant du quartier Amtoukougne estime que, ces personnes ont exagéré. Tout le monde se plaint dans les quartiers où les tirs nourris de kalachnikov sont entendus.
Que se passe-t-il encore à N’Djaména, se demandent les habitants de Koussery, la ville Camerounaise se trouvant juste en face, de l’autre côte du fleuve.
Il faudrait que certains leur expliquent, plusieurs fois, pour que les gens retrouvent leur calme.