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LE VIH/SIDA EN MILIEU PROFESSIONNEL

Les droits fondamentaux incluent le droit à l’information, le droit de ne pas subir la discrimination  et le droit d’être assisté et traité.

 Lors qu’un agent est atteint du VIH/SIDA, est surtout s’il un poste de commandement, un cadre de collaboration, il ya toujours risque de propagation volontaire ou non volontaire. Car nos sociétés sont dominées par les inégalités sexuelles et le VIH/SIDA vient ajouter des charges supplémentaires aux femmes.

• Les femmes ont rarement accès aux emplois bien rémunérés et aux opportunités, elles dépendent très souvent des hommes pour leurs moyens d’existence, elles sont explosées ;
•  Le grand pouvoir économique des hommes leur permet de payer les prostituées et d’obliger leurs partenaires à se soumettre. soit pour avoir un emploi l’employeur ou le cadre peut obliger la femme à contracter des rapports sexuels ;
• Les croyances sociales et coutumières en Afrique veulent que les épouses obéissent à leurs maris. Les femmes peuvent connaître le mode de transmission du virus ne peuvent pas obliger leurs partenaires à utiliser les préservatifs  

Lorsqu’un travailleur est atteint du SIDA et meurt, cela constitution une perte énorme pour l’entreprise. En voici les conséquences :

 Avant la mort de l’agent :

• Frais des soins médicaux exorbitants
•  L’agent affaibli par la maladie n’a plus des forces pour prester normalement, absences répétées, baisse du rendement, manque à gagner pour l’entreprise

Après la mort de l’agent :

• Frais que l’entreprise peut dégager pour les funérailles,
•  La perte d’un agent qualifié ayant une expertise, (pour des agents qui travailleurs sur des machines ou engins complexes)
• L’entreprise doit former une autre personne pour remplacer le défunt et cela demandera encore des gros moyens

Ainsi les syndicats doivent se charger en vue de protéger et étendre les droits de leurs membres. Un principe vital est que notre unité fait notre force et que nous pouvons parvenir à de meilleurs droits et conditions pour nos membres en négociant les protocoles d’accords  et/ou conventions collectives  qui incluent les clauses sur la lutte contre le VIH/SIDA au sein des entreprises.

Car il faut savoir que jusque là, il n’ya pas de remèdes contre le VIH/SIDA, la prévention est la seule voie pour freiner la propagation du VIH/SIDA. Ainsi la vulgarisation et l’éducation c’est-à-dire l’information dans le milieu travail en ce qui concerne la lutte contre le VIH/SIDA, a pour objectif, tout simplement « le changement de comportement des travailleurs tant dans le milieu professionnel que dans la vie sociale ».

Ce pourquoi les travailleurs, doivent être sensibilisés à adopter un comportement sexuel responsable, en appliquant le principe : ABC : A  comme  ABSTINENCE, B comme BONNE FIDELITE, C comme CONDOM (préservatif) : cher camarade à vous de choisir, pensez à votre famille, à vos enfants, à vos amis, s’il vous plait, adoptez un comportement sexuel responsable.

Guy MPEMBELE KISOKA « web master »