Politique : Manifestation contre les syndicats devant la bourse du travail.
Un groupe composé de femmes et de jeunes étaient ce lundi matin 04
janvier devant la bourse du travail pour protester contre ce qu’ils
appellent "l’immixtion intempestive des syndicats dans les affaires
politiques", a constaté Africaefuture.
11-01-2010
Ces femmes et jeunes venus
aux environs de 09 heures ont voulu attacher leurs banderoles sur le
mur de la bourse du travail lorsque la vingtaine de policiers postés là
depuis 08 heures ont décroché les banderoles sur lesquelles sont
écrites ‘’les femmes veulent la quiétude dans la cité’’ ou ‘’plus
jamais de morts pour la politique’’. Après quelques disputes entre
policiers et jeunes, ces derniers décident de venir attacher leurs
bandéroles sur les deux poteaux qui font face à la bourse du travail.
«
…Où voulez-vous accrocher vos bandéroles ? demande le chef de la
sécurité publique de la commune de Kaloum. « Sur le mur de la bourse du
travail », répondent les manifestants. « Alors allez-y mettre vos
bandéroles sur le mur de la bourse du travail », autorise-t-il. Et
lorsque les manifestants sont repartis pour aacrocher leurs bandéroles,
les policiers les on repoussés et dispersés.
C’est donc à
l’école primaire Fédérico Mayor de Sandervallia que la dizaine de
femmes et de jeunes ont pris le départ pour la dévanture de la bourse
du travail avec des slogans : « Syndicats, ce n’est pas ce qu’on a
convenu. Le syndicaliste s’occupe des réclamations salariales et non de
l’état de santé du président. On est fatigué de la manipulation
politique des syndicats ».
C’est alors qu’un autre groupe de
jeunes présents sur les lieux commencent à riposter en faveur des
syndicats. « Le CNDD a fini de tuer des Guinéens. Qu’il parte
maintenant. On ne veut plus d’eux. Nous, nous soutenons les syndicats
et Rabiatou Serah Diallo. Elle a raison de dire que le peuple doit être
situé sur l’état de santé de Dadis », riposte ce chauffeur de taxi. Un
autre jeune lui, habitant de Sandervalia de soutenir : « On est fatigué
de soutenir un pouvoir à cause d’un sac de riz. Nous sommes pour la
vérité et non pour le mensonge. Comme c’est un mouvement de
protestation en faveur du CNDD, il n’y a pas eu de morts ni de blessés.
Si c’est contre le CNDD, ils tuent et violent les gens ».